Ce terme a été inventé par l’armée finlandaise. En 1939, la Russie de Staline a voulu envahir la Finlande. Mais les troupes soviétiques ont rencontré une résistance farouche. N’ayant pas de canons anti-char, les soldats finlandais lançaient contre les blindés des bouteilles enflammées remplies de carburant et, par dérision, les ont baptisées « cocktail Molotov ». C’est Molotov, le bras droit de Staline, qui avait signifié l’état de guerre au gouvernement d’Helsinki. Relayé par la presse internationale, le nom est resté pour ces engins explosifs parfois utilisés dans les manifestations violentes.
Quant au mot « cocktail », il est anglais
et signifie littéralement « queue de coq ». Vers 1800, c’était un
cheval dont on avait coupé un muscle pour que sa queue se redresse comme celle
d’un coq. Cette opération ne se pratiquant jamais sur les équidés de pure race,
« cocktail » a désigné un cheval de sang mêlé, un bâtard.
Par la suite, on n’a retenu que la notion de mélange et
les barmen l’ont adopté pour un assemblage alcool, jus de fruit que l’on
sert lors d’une réunion festive, une « cocktail party ».
Autant savoir.