Pendant des siècles, la peine capitale était très répandue et les exécutions ont donné lieu à des spectacles très prisés par la populace : bûchers, pendaisons, crucifixions, écartèlements, décapitations, lapidations, flagellations, pilori…En matière de supplices, l’être humain s’est montré très inventif, il fallait que la peine soit dissuasive.
Parmi ces raffinements sadiques, en voici trois, très en
vogue au Moyen-Age :
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L’estrapade :
on dressait une potence haute de
plusieurs mètres avec corde et poulie. On hissait le condamné les mains
attachées dans le dos, puis on le laissait tomber mais on arrêtait sa chute
avant qu’il ne touche le sol afin de désarticuler ses membres. L’opération
était répétée jusqu’à l’agonie du malheureux. Parfois, on le suspendait par les
pieds.
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La roue :
le supplicié était ligoté sur une roue ;
à coups de bâton, on lui fracturait les membres, ensuite on le laissait ainsi
exposé aux intempéries, aux rapaces, jusqu’à ce que mort s’en suive.
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Le pal :
le condamné était maintenu assis sur un
pieu (le pal) au bout arrondi pour que le supplice soit suffisamment long et le
pieu, du fait du poids de l’intéressé(e), pénétrait progressivement dans son
corps par l’anus…ou le vagin.
Et nous nous plaignons de notre époque !
Autant savoir.