Ce sont des termes à la mode qu’on retrouve sous la plume des journalistes ou dans les discours des hommes politiques ou des intellectuels.
Mais qu’est-ce que ça signifie ? Pour comprendre il
faut partir de l’anglais « woke » qui veut dire
« éveillé ». A l’origine, le mot a été utilisé pour dénoncer la
discrimination raciale aux Etats-Unis. Être woke, c’était être « éveillé »,
c’est-à-dire conscient des injustices subies par les Afro-Américains.
Mais très vite le terme a été repris par ceux qui dénoncent
toutes sortes d’inégalités sociales : les opposants aux régimes politiques
ou économiques en place, les contestataires en tous genres, les « progressistes »
qui veulent changer le monde. Cela peut s’appliquer aussi aux mouvements
féministes, aux militants écologistes, aux complotistes. Tous en chœur, ils
chantent « I stay woke ».
Autant dire que c’est devenu un « fourre-tout » loin
de la signification première.
Autant savoir.