L’Argentine vient d’élire un nouveau Président ultralibéral Javier Milei qui a battu le candidat péroniste. L’occasion de rappeler l’origine du péronisme qui doit beaucoup à Eva Perón.
« Evita »,
c’est ainsi que les Argentins l’appelaient affectueusement, cette femme du
peuple devenue Première Dame du pays et décédée d’un cancer à 33 ans en
1952. Actrice et animatrice d’une radio locale, elle avait épousé le colonel
Juan Domingo Perón qui sera élu Président de la République argentine. Au
cours de leurs années au pouvoir, le couple a bâti ce qu’on appellera plus tard
le « péronisme » qui prône la justice sociale. Très populaire grâce
à son charisme, Evita est devenue une véritable icône adulée dans les milieux
les plus défavorisés.
Evita et le Président Perón
Mais alors
qu’on voulait la nommer vice-présidente, la maladie l’a emportée. Ses
funérailles furent grandioses, son corps embaumé est resté exposé au siège de
la Confédération des Travailleurs… jusqu’au changement de régime
politique : les militaires responsables du coup d’état ne veulent pas de
ce symbole et son cercueil sera déplacé secrètement. Pendant deux décennies il
sera caché en différents endroits et sera même transféré en Italie. Il ne
reviendra à Buenos Aires qu’en 1974.
Depuis lors, les
hommages n’ont cessé de se succéder, notamment avec une comédie musicale en 1996
« Evita » dont Madonna reprendra le thème principal avec la
chanson devenue un tube planétaire « Don’t cry for me Argentina ».
Pour écouter : https://youtu.be/azqDH0QHlsk
Autant savoir.