En ce mois de décembre, au milieu des jouets de St Nicolas et des cadeaux du Père Noël, voici les calendriers de l’Avent avec leurs multiples cases ou feuillets recelant une surprise. L’origine de cette coutume de fin d’année est religieuse car pour les Chrétiens, la période de l’Avent ce sont les quatre semaines qui précèdent la Noël.
Au XIXème siècle en Allemagne, dans les familles, on avait
imaginé une sorte de compte à rebours pour les enfants afin de les faire
patienter jusqu’aux réjouissances de la Nativité : ils recevaient chaque matin
un feuillet illustré, un petit carton avec des dessins parfois une friandise. En
1908, un imprimeur eut l’idée d’en faire un calendrier… qui prendra par la
suite des formes diverses : guirlandes, sachets, horloge, maisonnette, coffret
à tiroirs…
Après la seconde guerre mondiale, le Président américain
Eisenhower s’est fait photographier remettant un calendrier de l’Avent à ses
petits-enfants. Cette photo a beaucoup contribué à sa diffusion dans tout le
monde occidental.
Un peu d’étymologie : le mot « Avent »
vient du latin d’église « adventum » qui signifiait « l’arrivée »
… de l’enfant Jésus. On retrouve cette racine dans « advienne que
pourra » ou « quoiqu’il advienne ». A noter qu’en
ancien français, on disait « Advent » qui a perdu
son « d » sous l’influence de la préposition « avant ».
L’artère urbaine appelée « avenue » a la même
origine, c’est par là qu’on arrive en ville.