Le mot est d’origine germanique, il apparaît au XIIème
siècle dans nos régions sous la forme « wafel » qui est
resté tel quel en néerlandais. Par la suite il évoluera en « walfre
» pour donner finalement notre « gaufre » avec ses dérivés : gaufrer,
gaufrette, gaufrier…
Au Moyen-Age, le terme signifiait « rayon de
miel », on nommait ainsi un gâteau qui par sa forme reproduisait les
alvéoles dans lesquelles les abeilles entreposent leur miel.
Cette gourmandise existe donc depuis 800 ans et les recettes
sont multiples, chaque grand-mère a la sienne, mais les plus
connues sont celles de Bruxelles et de Liège.
La gaufre de Bruxelles date des années 1830, on
trouve pour la première fois sa recette écrite dans « Pâtisseries et
confitures » de Philippe Cauderlier en 1864. Quant à la liégeoise, c’est
un peu plus tard, en 1890 que Léon Roty détaille sa méthode de fabrication dans
« Le journal de cuisine » de l’Association de Pâtissiers belges.
Chacun connaît les différences entre les deux : l’une rectangulaire,
au contour bien net, croustillante, légère, presque transparente ; l’autre
aux bords écrasés, arrondis, plus épaisse, plus compacte avec des grains de
sucre caramélisé. Selon les règles, la gaufre de Bruxelles a 20 trous tandis
que celle de la Cité Ardente en a 24 mais souvent avec des alvéoles extérieures
tronquées.
Dans
certaines régions, on parle de « galette » pour désigner une
sorte de gaufre. Normalement, une galette est un biscuit ou gâteau rond et plat,
sans alvéole (ex : la galette des Rois). Cela vient du mot galet, le
caillou érodé des rivières. De façon figurée, dans le langage familier, la
galette, c’est de l’argent, allusion à la pièce de monnaie ronde et plate.
Autant savoir.