« La
boîte de Pandore », quand on l’ouvre, on risque d’engendrer toute une série de
catastrophes, d’événements inattendus et désagréables.
Dans la mythologie grecque, Pandore est la première femme
créée par Zeus. Avant elle, tous les êtres humains étaient de sexe masculin
et comme l’écrit Hésiode au VIIIème siècle avant JC : « C’était
l’âge d’or » !
Pandore, dont le nom signifie « celle qui a tous
les dons » est venue sur terre pour punir les hommes. Elle est belle,
douce et intelligente, c’est la séduction incarnée, mais cette ensorceleuse a
ouvert l’urne qu’il était interdit d’ouvrir et en sont sortis tous les
maux qui feront le malheur du monde. Voilà d’où vient notre expression.
Pandore ouvrant l’urne interdite
Et on ne peut que faire le rapprochement entre la Pandore
grecque et Eve dans la Bible qui a cueilli la pomme du bien et du mal…
Un « pandore » en
langage populaire, c’est un policier ou gendarme. Le terme se retrouve
dans les textes de Georges Brassens. Cela vient d’une chanson de Nadaud
au XIXème siècle où Pandore est un membre peu futé de la maréchaussée : il
fait tout ce qu’on lui dit sans réfléchir. Nadaud s’est sans doute inspiré du mot
« Pandur » qui était un soldat de la garde à la cour impériale
autrichienne.
Autant savoir.