Belle expression pour désigner une personne qui met de la gaieté en société, qui met en train, qui « boute » (pousse) à la bonne humeur !
Mais avant de s’employer pour un joyeux compagnon, boute-en-train
était un bijou, une sorte de broche que les dames des siècles passés
portaient sur la poitrine à la naissance du décolleté (voir tableau
ci-dessous), de quoi sans doute éveiller l’intérêt de ces messieurs, de les
mettre en train…
Puis l’expression a été utilisée pour un oiseau servant à
faire chanter les autres, un professeur de musique chez les volatiles, un
maître-chanteur en quelque sorte.
Actuellement dans les élevages de chevaux, le
boute-en-train est un étalon qu’on place à proximité d’une jument pour susciter
ses réactions et voir si elle est en chaleur. Et c’est un peu la même chose pour
l’insémination artificielle des bovins. Afin de récolter le liquide
séminal des taureaux reproducteurs, on approche du mâle une femelle qui sert d’excitant
et qu’on appelle boute-en-train.
Une expression aux multiples facettes !