Cette belle expression n’est pas très ancienne, elle date de l’entre-deux-guerres. En 1937, un militant communiste, Paul Vaillant-Couturier, publie un texte qui se termine ainsi : « Nous bâtirons un lendemain qui chante ». Et en 1941, la veille de son exécution par les Allemands, le résistant Gabriel Péri, lui aussi communiste, reprend la formule dans sa lettre d’adieu : « Je vais préparer tout à l’heure des lendemains qui chantent » et c’est ce qui la rendra célèbre.
Par la suite, elle sera souvent utilisée par les mouvements
de gauche. François Mitterrand, pendant sa campagne pour la Présidence
en 1981 promettait également aux Français « des lendemains qui chantent ».
Depuis lors, l’expression a perdu son caractère
politique et on l’utilise communément pour parler d’un avenir qu’on espère meilleur.
Alors, en ces temps d’incertitude et de morosité, souhaitons-nous des
lendemains qui chantent !