Depuis Astérix, chacun sait que les Gaulois buvaient de l’hydromel, mais ils buvaient aussi de la cervoise, l’ancêtre de la bière. C’était une boisson fermentée à base de malt d’orge. Au Moyen-Age, les abbayes se sont mises à la produire ; à l’origine, c’était pour remplacer l’eau, pas toujours très potable. Puis au XIIIème siècle, la fabrication a évolué, on a ajouté du houblon qui donne de l’amertume et aide à la conservation. On doit ce procédé à une abbesse allemande Hildegarde de Bingen qui, la première, a préconisé l’usage du houblon dans la cervoise.
Le mot « bière » n’apparaît en ancien
français qu’au XVème siècle. Il est dérivé du germanique « bier ».
Et ce terme supplantera l’antique cervoise, qu’on ne retrouve plus que dans la « cerveza »
espagnole.
A l’époque de l’empire, les Romains, grands amateurs
de vin, n’avaient que du mépris pour cette boisson des Gaulois, c’était « le
breuvage des Barbares ». Mais les mentalités ont évolué et l’art
brassicole a maintenant ses lettres de noblesse et un nom scientifique, la zythologie !