La « praline » version belge a vu le jour dans les Galeries Royales St Hubert au centre de Bruxelles. En 1857, Jean Neuhaus y ouvre une pharmacie et a l’idée d’enrober certains médicaments au goût désagréable d’une fine couche de chocolat. C’est son petit-fils également prénommé Jean qui franchit le pas en 1912 : il remplace le médicament par de la crème, la praline est née.
Dans la première moitié du XXème siècle, plusieurs chocolatiers vont faire la renommée de la praline belge : Neuhaus évidemment, mais aussi Corné, Léonidas, Daskalidès et Godiva dont le logo est une femme nue aux longs cheveux sur un cheval
C’est une allusion à la légende de Lady Godiva qui au Xième siècle aurait traversé nue sur un cheval les rues de Coventry en Angleterre pour persuader son époux de baisser les impôts qui pesaient sur les habitants de la cité. Belle histoire qui, on ne sait pourquoi, a inspiré Pierre Draps, le créateur de la praline Godiva en 1926.
Le mot « praline » vient du Duc de Plessis-Praslin dont le cuisinier a inventé au XVIIème siècle une friandise à base d’amande et qui par la suite donnera le « pralin » utilisé en pâtisserie.