L’Arizona, c’était le territoire des Apaches qui l’ont défendu avec acharnement contre ces « Blancs » venus conquérir l’Ouest américain, qui s’appropriaient leurs terres.
Geronimo est un jeune Apache quand les Etats-Unis décident
d’en finir avec ces « sauvages » : le scalp d’un Apache est
payé 100 dollars, celui d’une femme 50 et 30 pour un enfant ! Il retrouvera
sa mère, son épouse et ses trois enfants massacrés et il n’aura qu’une obsession,
venger leur mort.
Pendant 40 ans, ce sera une lutte impitoyable contre les
« Blancs », mais en septembre 1886, il est contraint à la reddition et
déporté dans une réserve dans l’Oklahoma. Il ne se battra plus jamais. A la fin
de sa vie, il participera même aux côtés de Buffalo Bill à des « Wild
West Shows », des spectacles retraçant la conquête de l’Ouest.
Geronimo
En 1905, il déclarait : « Je veux retrouver ma
terre natale avant de mourir. Fatigué de lutter, je désire le repos ». Il
mourra de tuberculose et sera enterré dans l’Oklahoma, loin de l’Arizona.
A la naissance, il s’appelait Goyahkla. Il est
devenu Geronimo en 1859 après une bataille qu’il avait remportée contre
des Mexicains. Pour avoir la vie sauve, les prisonniers terrorisés l’imploraient
au nom du saint patron du jour (St Jérôme, Geronimo en espagnol). Les
Apaches les entendant répéter sans arrêt « Geronimo », ont
donné ce nom à leur chef.