A la fin de la guerre de Sécession aux Etats-Unis, en 1865, John Pemberton est blessé à l’abdomen. Il en gardera des séquelles, des maux de ventre chroniques. Ayant fait des études de pharmacie, il recherche un remède à ses douleurs et pour éviter l’addiction à la morphine, il met au point un sirop noirâtre à base de sucre et de noix de cola auquel il ajoute de l’eau gazeuse, le futur Coca-Cola !
Certains prétendent qu’il
aurait copié la recette du vin Mariani, une boisson tonifiante
également à base de cola, créée 20 ans auparavant à Paris par un apothicaire
d’origine corse, Angelo Mariani.
En 1886, la pharmacie Jacobs d’Atlanta décide de vendre
ce breuvage-médicament : on pouvait le consommer à l’intérieur de
l’échoppe, au verre, à une sorte de fontaine. Et les clients apprécient ! Un
proche de Pemberton, Frank Robinson a l’idée du nom « Coca-Cola »
et calligraphie ce logo qui n’a pratiquement pas changé depuis.
Et c’est ainsi qu’un médicament est devenu une boisson
récréative, sans doute la plus vendue dans le monde.
Pemberton ajoutait-il de la cocaïne à sa
mixture personnelle ? Peut-être au début, et ce serait la raison du mot
« Coca » associé à « Cola ». En tout cas, il n’est plus
question de cocaïne dans le produit commercialisé par la suite.