Pour désigner les personnes du sexe dit faible, les appellations sont nombreuses. Le premier mot qui vient à l’esprit, c’est bien sûr « femme » du latin « femina ». L’ennui c’est que dans la langue de Jules César, « femina » s’employait pour la femelle d’un animal qui allaite… Le terme « femme » est donc étymologiquement assez réducteur.
« Dame » qui a donné « Madame »
ou « Demoiselle », c’est nettement mieux. Cela vient du latin
« Domina » l’épouse du « Dominus », le maître de la maison.
A l’origine, c’est donc l’épouse au foyer mais de nos jours, elle s’est
émancipée et même parfois la « Domina » domine !!!
Pour les jeunes d’aujourd’hui, une « meuf » c’est une
fille ou la personne avec qui l’on vit (ma meuf). Ce terme vient de l’argot, le
verlan qui inverse l’ordre des syllabes. Ici « femme » à l’envers.
Terminons avec « mouquère » issu de la colonisation
française au Maghreb. C’est méprisant et pourtant, c’est le « mujer » espagnol
dérivé du latin « mulier » (= l’épouse) tout comme l’italien « moglie » et le
portugais « muhler ».
« Le Deuxième
Sexe », c’est le titre d’un essai philosophique publié par Simone
de Beauvoir en 1949. Dans cet ouvrage précurseur du féminisme, elle
recherche les causes de la soi-disant infériorité féminine. Elle arrive à la
conclusion suivante : l’éternel féminin n’existe pas, on ne naît pas
femme, on le devient. C’est la société
et l’éducation qui la façonnent qui la rendent soumise, cantonnée à des tâches
considérées comme subalternes.
Autant savoir.
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