Fin février, grenouilles, crapauds, tritons, rainettes
sortent d’hibernation, c’est le moment de se reproduire. Poussés par leur
instinct, ces batraciens entament un périlleux voyage : ils retournent
là où ils sont nés et n’hésitent pas à traverser la nuit chemins et routes
de campagne… Avec le trafic automobile, c’est parfois le carnage !
Certaines chaussées dans les régions humides sont équipées d’écrans
le long des fossés ; ils sont là pour empêcher ces animaux de
traverser et des bénévoles à la tombée du jour viendront à l’aide de seaux les transporter
de l’autre côté de la route. Beau geste de protection d’une espèce menacée,
en revanche on trouve encore les cuisses de grenouilles à la carte de certains restaurants.
Les scientifiques n’utilisent plus le terme batracien
(< du grec batrachos = grenouille) mais parlent d’amphibiens (<du
grec « amphi » et « bios » = double vie). En effet ils naissent
dans l’eau puis par la suite alterneront vie aquatique et vie terrestre. On les
classe parmi les anoures (= sans queue) : ils perdent cet appendice
en devenant adultes.
D’autres animaux
entament une migration semblable : par exemple les saumons, les tortues
marines, les gnous et de nombreuses espèces d’oiseaux.
Autant savoir.
Merci à
Michel V de « Natagora » pour sa contribution à ce billet.
Pendant des années, j'ai fait partie d'une équipe de volontaires pour aider les crapauds à traverser les routes et leur éviter d'être écrasés. Depuis quelques années, il y a beaucoup moins de batraciens (climat, ratons laveurs,...).
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