Autrefois, pour se fournir en eau, on creusait des puits. C’était le travail des puisatiers. Mais pour savoir où creuser, on avait recours aux sourciers. Ils se font plus rares aujourd’hui mais il y en a encore.
Ils sont réputés avoir un don particulier de radiesthésie
qui leur permet de percevoir la nappe phréatique. Pour ce faire, ils s’aident
d’un pendule ou plus souvent d’un bâton en forme d’Y. Le bois
généralement utilisé est l’hamamélis qu’on appelle aussi faux coudrier (=
faux noisetier) ou bois de sorcière (une déformation de « sourcière
» !). Cette essence est considérée comme la meilleure pour transmettre les
vibrations de l’eau souterraine.
Plusieurs études
scientifiques récentes en laboratoire avec des sourciers réputés ont démontré
le caractère aléatoire de leurs découvertes. Leur score de réussite dépasse à
peine les 50 %. Probablement que sur le terrain, ils utilisent leur
connaissance de l’environnement, du sous-sol et s’aident de leurs observations
de la nature.
L’hamamélis ressemble au noisetier par sa forme et son
feuillage mais il a la particularité de fleurir au milieu de l’hiver,
une floraison jaune ou orangée dite « arachnéenne » (ayant la
forme d’une araignée). A ne pas confondre avec le forsythia qui lui s’épanouit
plus tard au printemps.
Autant savoir.
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