La fleur d’hiver par excellence c’est l’incontournable perce-neige qui pointe le bout de son nez en janvier. Il en existe 20 espèces (et beaucoup d’hybrides) cultivées par des passionnés appelés galanthophiles du nom scientifique latin de la plante : « galanthus » (littéralement « fleur de lait »).
Cette mini-fleur, symbole du renouveau de la nature et de
l’espoir, est originaire de Turquie ; elle a été amenée en 1874 dans nos
régions par le botaniste britannique Henry John Elwes.
Les collectionneurs gardent jalousement leur production. Les
croisements étant très difficiles à réaliser, les bulbes rares sont onéreux; dans les bourses d'échanges, les prix peuvent s'envoler.
On peut en admirer de nombreux exemplaires à l’arboretum
de Kalmthout (au nord d’Anvers) entre la mi-janvier et la mi-février où ils
s’épanouissent au pied des hamamélis, un arbuste qui fleurit lui aussi
au milieu de l’hiver.
Le mot « perce-neige » apparaît pour
la première fois dans la littérature en 1641 dans la « Guirlande de
Julie », un recueil de poèmes sur les fleurs écrits par un aristocrate
qui voulait ainsi déclarer sa flamme à la « merveilleuse Julie », la
fille du Marquis de Rambouillet.
Autant savoir.
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