Comme fleurs d’hiver, on a les hellébores, perce-neige, hamamélis, mais aussi le camélia. La plante cultivée depuis longtemps en Chine et au Japon est arrivée en Europe à la fin du XVIème siècle mais son essor en France est dû à Joséphine de Beauharnais la première épouse de Napoléon qui en plantera des massifs dans le parc de Malmaison.
En 1848, Alexandre Dumas publie « La dame aux
camélias » : l’héroïne, une courtisane, porte un camélia blanc… si
elle est disponible pour ses amants. Dans le cas contraire, il est rouge !
Histoire mise en musique par Verdi dans son opéra « La Traviata ».
Le nom « camélia » vient du Père Jésuite Joseph Kamel et il a été ainsi baptisé par le célèbre naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778) en hommage à ses travaux de botanique aux Philippines.
Linné est le
créateur de la nomenclature binominale encore en vigueur
aujourd’hui en botanique et en biologie : chaque espèce vivante reçoit un nom
latinisé complété d’un adjectif pour la variété. C’est ainsi que cet
arbuste est appelé « camellia japonica » (avec 2 l),
mais il y a d’autres variétés par exemple le « camellia sinensis »
(le théier).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire