On a donné des noms particuliers aux vents dominants dans tous les pays. En voici quelques-uns…
La piquante bise du nord et la douce
brise sont bien connues de même que, dans le sud de
la France, le sauvage mistral descendant la vallée du
Rhône (appelé mistralet quand il n’est pas trop
fort…) et la tramontane qui, venant des Pyrénées,
balaie les plages de l’Hérault.
A l’inverse, quand il remonte de la Méditerranée, c’est le vent
d’autan. Il y a aussi le foehn sur les Alpes
du nord. Parfois les sirocco et simoun
sahariens apportent en Europe des nuages de sable. Quant au zéphyr,
ce souffle chaud et caressant, c’est un terme poétique tout comme les aquilons
annonciateurs de tempête.
Eole, le dieu des vents
Les marins ont un
vocabulaire bien à eux : nordet ou noroît,
ce sont ceux du nord, suroît ou suret
ceux du sud, le ponant pour l’ouest, les alizés
pour traverser l’Atlantique. Et à la voile on peut naviguer au vent
debout ou l’inverse au portant et le long du
littoral celui qui vient des côtes est dit de terre tandis
qu’il est de mer s’il vient du large … etc.
On pourrait continuer avec les plus violents : bourrasque,
ouragan, tornade, typhon, hurricane, et les cyclones qui
ont tous un prénom alternativement masculin et féminin…
Autant savoir.
Vous avez oublié le « blizzard », tempête de neige !!!
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