« Être au septième ciel », le bonheur absolu ! L’expression vient de l’Antiquité, les Grecs pensaient que la terre était au centre de sept sphères, et la plus lointaine, la septième, c’était l’endroit merveilleux où vivaient les dieux.
Le christianisme a réduit leur nombre à trois : le ciel
dans lequel les oiseaux volent, puis celui des étoiles et enfin le royaume de
Dieu, le Paradis. Saint Paul dans une de ses épîtres parle du Christ qui
« a été élevé au troisième ciel ».
Mais c’est « le septième ciel » qui est resté dans
le langage courant, car 7 est le chiffre parfait qu’on retrouve
partout :
La création du monde en
7 jours selon la Bible, les 7 sacrements du catholicisme, les 7 ans de malheur,
les 7 merveilles du monde, tourner 7 fois la langue dans la bouche avant de
parler, le chandelier juif à 7 branches, la semaine de 7 jours, les bottes de 7
lieues, les 7 vaches grasses et les 7 vaches maigres de la Bible, le Jubilé
après 7 fois 7 ans, Noé embarque dans son arche 7 animaux de chaque espèce, le
7ème art, de 7 à 77 ans…
Et bien sûr les 7 péchés capitaux : l’orgueil,
l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la paresse et … la gourmandise.
Au Québec, quand on se sent heureux, on dit qu’on est
aux oiseaux.
Autant savoir.
…sans oublier les 7 nains de Blanche Neige !
RépondreSupprimerEt en langue basque, pour féliciter quelqu’un, on dit « Zorionak » (pour un anniversaire par exemple, ou pour le nouvel-an). Cela vient de « txori+on+ak », ce qui veut dire « oiseau+bon+les »= les bons oiseaux. On félicite donc la personne en lui souhaitant des « oiseaux de bonne augure ».
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