« Sous le pont Mirabeau, coule la Seine… » écrivait Apollinaire dans un poème célèbre… mais non, en fait c’est l’Yonne !
En amont de la capitale française, à Montereau, deux
rivières se rejoignent. La plus importante, l’Yonne reçoit les eaux d’une
rivière au débit inférieur, la Seine et pourtant, contrairement à
l’habitude, c’est le nom de la Seine qui s’est imposé pour le fleuve ainsi
formé… et cela, depuis la conquête romaine.
Dans sa « Guerre des Gaules », César
l’appelle « Sequana », le terme gaulois latinisé. Et toujours
selon César, les peuplades de cette région, ce sont les Sequanes. Ce sont sans doute eux, les responsables de
cette anomalie, ce cours d’eau étant la colonne vertébrale de leur territoire.
Quant à la ville de Paris, elle s’appelait Lutèce
(Lutetia en latin) jusqu’au IVème siècle, et plus exactement
« Lutetia Parisorum » qu’on peut traduire par
« Marais des Parisi », la peuplade qui occupait un oppidum sur une
île du cours d’eau, probablement l’actuelle île de la cité. Progressivement on
a oublié les marécages pour ne plus retenir que le nom des habitants.
Autant savoir.
On peut comparer cela avec, en Belgique : le Démer ----> la Dyle à Werchter, mais cela devrait être : la Dyle ----> le Démer. Concernant la longueur : la Seine : 774,76 km, l'Yonne : 292,3 km, la Dyle : 86 km, le Démer : 85 km !
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