Ce sont deux syndromes radicalement opposés qui découlent d’un contact prolongé entre ravisseurs et prisonniers. L’un est bien connu, l’autre moins.
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En 1973 à Stockholm, une prise d’otages dans une banque se
termine de façon inattendue. Après un siège de six jours, la police parvient à
neutraliser les ravisseurs et à libérer les otages. Mais surprise, ceux-ci ont
pris fait et cause pour ceux qui les retenaient. Lors de leur procès, ils
refuseront de témoigner contre eux et les aideront même financièrement.
Le syndrome de Stockholm, c’est donc quand une personne prise
en otage s’attache à ceux qui l’ont capturée. Elle leur trouve des excuses, une
justification.
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A Lima en 1996, des guérilleros révolutionnaires investissent l’ambassade du Japon
au Pérou et prennent des otages. Ils devaient exécuter leurs prisonniers en cas
d’attaque des forces de l’ordre. Pris de sympathie pour leurs captifs, ils
n’ont pu se résoudre à le faire et les ont libérés. Plusieurs guérilleros
seront exécutés sommairement lors de l’assaut.
Le syndrome de Lima c’est l’empathie d’un geôlier pour son
prisonnier.
Autant savoir.
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