Cette fleur champêtre doit son nom au coq : ses pétales souples au rouge éclatant font penser à la crête du maître de la basse-cour. On appelait d’ailleurs ce pavot en ancien français « coquerico », une onomatopée du chant de l’animal.
En latin le coq se disait « gallus » dont on
retrouve la racine dans « gallinacé(e) » mais au Moyen-âge ce terme a
été supplanté par « coccus » une imitation du cri de la
volaille « coco… ».
Dans le langage des fleurs, les coquelicots sont censés apporter du réconfort
à ceux qui sont dans la peine ; dans certains pays, ils font partie des
commémorations des soldats tombés au front, ils poussent spontanément autour des
croix des cimetières militaires et sur les anciens champs de bataille, leur
couleur symbolisant le sang des victimes…
Autant savoir.
Merci pour la notice sur le coquelicot,
RépondreSupprimerque l'on pourrait rattacher aussi à une chanson comme : "Gentil coquelicot, mesdames"
ou à des poèmes comme "Le dormeur du val" ou "In Flanders Fields".