Autrefois, on disait « se rétrécir comme une peau de sagrin » et non « de chagrin ». C’est la similitude de consonance qui a fait qu’on a déformé le « sagrin » en un mot plus commun, le « chagrin ».
Le « sagrin », c’était à l’origine la peau de
l’âne. C’est avec cette peau que l’on recouvrait les tambours. Pour
ce faire, elle était d’abord mouillée et tendue, elle se contractait en
séchant… d’où le sens de l’expression.
La formule a fait florès
avec une oeuvre de Balzac « La Peau de chagrin »
parue en 1831. Le héros du roman, à la suite d’un pacte diabolique, reçoit une
peau qui réalise tous ses souhaits, mais celle-ci se rétrécit à chaque vœu
exaucé et finalement, il n’en reste plus rien… C’est comme notre vie !
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