Do, re, mi, fa, sol…cela date du XIème siècle.
Auparavant, on utilisait le système en vigueur dans l’Antiquité basé sur
les premières lettres de l’alphabet mais bizarrement en commençant par le C.
Cela donnait : C (do) D (re) E (mi) F(fa) G(sol) A(la)
B(si). Les Anglo-Saxons ont gardé cette notation tandis que les pays de
langue romane ont fait autrement à cause d’un moine italien, Guido d’Arezzo
(992- après1033).
Ce Bénédictin a eu l’idée d’utiliser la première syllabe de
chaque vers d’un cantique latin en l’honneur de Saint Jean-Baptiste. Dans cet
hymne, ces syllabes correspondent à une note :
Ut queant laxis / Resonar
fibris / Micra gestorum / Famuli tuorum / Solve polluti / Labii
reatum / Sancte Iohannes
Il faut croire que Guido d’Arezzo, professeur de musique,
jouissait à l’époque d’une grande notoriété pour que sa dénomination compliquée
de la gamme s’impose dans le monde occidental jusqu’à nos jours. Il y a eu une
seule modification : le ut a été remplacé par le do à la
consonance plus claire (do < dominus).
Voici la traduction du texte latin : « Afin que tes fidèles puissent
chanter librement les merveilles de tes actes, efface les souillures de leurs
lèvres, ô Saint Jean. »
Autant savoir.
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