La première « minute » de silence a duré … 10 minutes ! C’était au Portugal le 13 février 1912, lors d’une séance du Sénat qui voulait rendre hommage à José Maria da Silva Paranhos récemment décédé. Cet homme d’état brésilien était vénéré dans le pays : en 1910, il avait immédiatement reconnu la République portugaise lors de la révolution qui avait fin mis fin à la monarchie.
L’idée de célébrer de cette manière un personnage ou de
commémorer un événement a été adoptée tout de suite dans d’autres pays
mais on s’est contenté de 5 puis de 3 minutes, ce qui est encore
beaucoup. Pour les cérémonies de l’armistice de 1918, le roi George V d’Angleterre
a décidé que 2 suffisaient. A notre époque où tout doit aller très vite,
on dépasse rarement les 30 secondes.
Parfois ce moment de recueillement est accompagné d’applaudissements ou du son des sirènes d’alerte : une sorte de prière laïque, l’équivalent pour les civils de la sonnerie aux morts des militaires.
Autant savoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire