Le 14 février, on fête Saint Valentin de Terni
qui a vécu au IIIème siècle ; ce prêtre évêque est mort décapité sur ordre
de l’empereur romain Claude II. Rien dans sa vie ne le prédestinait à être le
patron des amoureux…
Il l’est devenu parce qu’il est mort un 14 février. Tout
est parti de l’Angleterre : à la fin du Moyen-Age, les Britanniques
croyaient que les oiseaux s’accouplaient à la mi-février. Et les poètes
de l’époque ont transposé cela chez les humains pour en faire la fête de
l’amour devenue la Saint-Valentin du nom du saint du jour, notre évêque
martyr du IIIème siècle. C’est sans doute le poète français Charles
d’Orléans, prisonnier pendant 25 ans à Londres après la bataille
d’Azincourt en 1415, qui a fait connaître cette coutume sur le continent par
ses écrits célébrant le 14 février comme la journée des amants.
Mais ce n’est qu’à partir du XVIIIème siècle que aristocrates
et gens du peuple vont l’adopter. Elle deviendra par la suite la fête laïque et
commerciale que nous connaissons aujourd’hui.
Certains font le
rapprochement avec les Lupercales de la religion romaine qui se
déroulaient du 13 au 15 février. Une célébration
païenne et virile de l’amour : les hommes se paraient de peaux de
bêtes et s’enduisaient de sang de bouc ; ils poursuivaient les jeunes filles afin
de les frotter de ce sang, c’était censé garantir leur fertilité… Ces
« réjouissances » ont disparu avec l’extension du christianisme.
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