Chiner, c’est bien sûr brocanter, parcourir les marchés aux puces pour dénicher un objet qui peut être de collection, de décoration ou simplement encore utilisable.
L’origine du mot est donnée par le dictionnaire de
l’Académie française : c’est une allusion à un métier de jadis, celui des chiffonniers
qui déambulaient de rue en rue pour acheter ou vendre de vieux vêtements. Et
souvent il leur fallait transporter de lourdes charges sur le dos, sur
l’échine, il fallait s’échiner. Voilà d’où viennent les termes chiner
et chineur qui ont d’abord été utilisés pour ceux
qui vendaient avant de passer aux clients qui courbent l’échine pour
trouver la perle rare.
Chiffonnier à Paris en 1899 (Photo d'Eugène Atget)
Mais on dit aussi « un pull ou un tissu chiné »
quand les points de couleur donnent un aspect moucheté. L’étymologie ici est
différente : cela vient du pays, la Chine qui, déjà aux siècles
anciens, envoyaient des marchandises en Europe et notamment des broderies en
soie très colorées qui ont été appelées « chinage ». C’est l’origine du
vocable quand il s’agit du textile.
Sans oublier la petite passoire de cuisine appelée « chinois »
qui doit son nom à sa forme conique rappelant le chapeau pointu traditionnel
des Chinois.
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