Elles nous viennent des lettrés de la Renaissance et de l’époque classique : ils voulaient montrer qu’ils connaissaient le latin, une sorte de snobisme. Ces expressions ont traversé les âges et se retrouvent dans le parler d’aujourd’hui. En voici un florilège.
D’abord de très connues, facilement compréhensibles :
Alea jacta est, Vae victis, Carpe diem, Alter ego,
Veni vidi vici, Dura lex sed lex, Errare humanum est, Vox populi vox Dei, In
vino veritas, Gratis pro Deo, Vade retro Satanas, Tempus fugit, Sic transit
gloria mundi, In fine, Sine die…
Puis d’autres qui méritent peut-être une explication :
Res non verba : des actes pas des mots, on attend des résultats tangibles.
Homo homini lupus : l’homme est un loup pour l’homme, la cruauté du monde.
Nihil obstat : rien ne s’y oppose, on obtient ou on donne
une autorisation.
In cauda venenum : le venin est dans la queue ;
attention à la fin, c’est peut-être une ruse.
Nunc est bibendum :
c’est le moment de boire !
O tempora o mores : les mœurs changent selon les époques.
Primus inter pares : le premier parmi les siens, se dit d’un
élu, d’un dirigeant.
Vanitas vanitatum et omnia
vanitas : tout est vain
ici-bas.
Fluctuat nec mergitur : il flotte et ne coule pas, on tient le
coup dans une situation périlleuse.
Sursum corda :
haut les cœurs, pour se donner du courage.
Verba volant scripta
manent : Les paroles
s’envolent, les écrits restent.
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