« Ce n’est pas une sinécure » dit-on
quand la tâche paraît compliquée, ardue, on ne s’en sort pas !
Le terme « sinécure »
vient du latin d’église « beneficium sine cura »
qui se disait au Moyen-Age pour un privilège accordé à un prêtre ou religieux
particulièrement lettré. Celui-ci pouvait poursuivre ses études, ses recherches,
son travail intellectuel sans devoir s’occuper d’une paroisse ou
d’une communauté, il n’avait pas charge d’âmes.
Le mot « cura » voulait dire « travail »
et par extension « soin » et « souci »
comme dans l’expression « n’en avoir cure », ne pas
s’en soucier, s’en moquer.
On retrouve la même racine dans la « cure »
qui est la charge du « curé » avant d’être son
habitation ainsi que dans la « curie romaine »,
l’administration papale. Sans oublier la « cure », une batterie
de soins dans un établissement spécialisé : c’est le régime du « curiste ».
Autres formules équivalentes : ce n’est pas du gâteau, de
la tarte ou une partie de plaisir…
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