Le 29 janvier 1635, l'Académie française est fondée par Richelieu. Elle regroupe au départ 9 érudits. Par la suite, leur nombre sera fixé de façon définitive à 40, choisis par les autres Académiciens et membres à vie. Ils sont appelés « Immortels » : cela vient de la devise qui figure sur le sceau de l’institution « A l’immortalité » (de la langue française). Depuis 1801, ils portent l’habit vert avec l’épée, suivant un décret de Napoléon Bonaparte. A partir de 1805, ils siègeront sous la prestigieuse coupole du quai Conti à Paris.
En principe, l’Académie devrait comprendre tous les grands
noms de la littérature, il y a quand même quelques oubliés célèbres : Molière,
Pascal, Rousseau, Descartes, Diderot, Balzac, Baudelaire, Zola, Maupassant,
Mallarmé, Gide, Saint-Exupéry… Il faudra attendre 1980 pour qu’une femme, Marguerite
Yourcenar, y soit admise.
Le mot « Académie » vient du nom du jardin « Akademos »
à Athènes, où Platon (environ 428-348 avant JC) enseignait la philosophie. De
nos jours, il s’emploie pour un établissement d’études supérieures.
Une des
vocations de l’Académie est de publier un dictionnaire. La première
édition (celle de Vaugelas) a été présentée à Louis XIV en 1694. La dernière,
la neuvième, a été commencée en 1986 sous la direction d’abord de Maurice
Druon puis de Hélène Carrère-d ’Encausse. Editée en fascicules
successifs, elle est enfin cette année en cours d’achèvement ! Ces sages lettrés
travaillent sans se presser… C’est vrai qu’ils ont le temps, ils sont immortels !
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