Les poules caquettent, le caquetage c’est donc le langage des gallinacées. Et par extension c’est un bavardage, souvent féminin, futile et volontiers méprisant : on babille, parlote, on échange des commérages ou des ragots… Et si l’on a affaire à un vantard qui relate ses « exploits » en long et en large, on peut lui rabattre le caquet, avancer des arguments contradictoires, lui clouer le bec, faire en sorte qu’il soit moins prétentieux.
De nombreuses églises du centre de la France ont un caquetoire,
une sorte d’auvent, une galerie couverte où les fidèles pouvaient s’abriter et
surtout « caqueter », faire la conversation avant, après ou même, pour
certains, pendant l’office.
Le caquetoire de l’église de Brinon-sur-Sauldre
Existe aussi une caquetoire ou une caqueteuse : une chaise basse avec accoudoirs et dossier haut, une pièce de mobilier des châteaux, manoirs ou maisons bourgeoises de jadis.
Une caquetoire du XVIème siècle.
Extrait de la fable « Le Singe et le Dauphin » de Jean de La Fontaine : « … Et qui caquetant au plus dru / Parlent de tout et n’ont rien vu. »
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