Le 6 janvier, c’est l’Epiphanie, 12 jours après Noël : selon la tradition chrétienne, c’est à ce moment que les « rois mages » sont arrivés à Bethléem pour voir l’enfant Jésus. L’évangile ne parle pas de rois mais de mages qui suivaient une étoile, autrement dit des astronomes de l’époque. Ce sont les premiers chrétiens qui ont enjolivé l’histoire en inventant Gaspard, Melchior et Balthazar.
Vitrail de l’Epiphanie (Notre-Dame de Paris)
A cette occasion, on déguste en famille une galette de forme
ronde (symbole du soleil, des jours plus longs) avec une fève qui
désignera le roi ou la reine. La tradition veut aussi que l’on découpe le
gâteau en autant de parts qu’il y a de convives … plus une, « la part du
pauvre » ou « la part du Bon Dieu ».
Cette coutume a des origines lointaines : les
Saturnales, les fêtes romaines du solstice d’hiver. On tirait au sort le « Prince
des Saturnales » grâce à une fève (déjà !) dissimulée
dans une préparation culinaire. Les esclaves de la maison participaient à la
fête et l’élu du jour était parfois l’un d’entre eux. Alors, l’espace d’un
jour, il avait tous les droits, il pouvait même donner des ordres à son maître.
Autant savoir.
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