« Remède populaire ordonné et administré par des personnes étrangères à l’art de guérir », c’est la définition du Larousse.
Cette expression vient du latin mais a été détournée de son
sens originel par une mauvaise interprétation du terme « bona fama ».
Des gens sans doute peu lettrés ont traduit le « fama »
en « femme » alors que l’expression voulait dire
« remède de bonne réputation ».
On retrouve en français d’ailleurs la racine « fama »
(la renommée latine) dans les mots « fameux », « mal famé »
ou « infâme ».
Les Anglais disent à peu près la même chose avec « Old
wifes remedy » tandis qu’en espagnol, c’est « remedio casero »
(médicament fait à la maison) et en italien « rimidio empirico »
(remède empirique, basé sur l’expérience, le savoir-faire).
Parmi
les « personnes étrangères à l’art de guérir » comme dit le
Larousse, il y a également les rebouteux. Eux aussi n’ont pas de
diplôme mais on va chez eux pour soigner un mal de dos, une articulation
douloureuse, une affection résistante à la médication classique. Ils prétendent
avoir un don inné pour soulager la douleur grâce à leurs gestes ou leur
magnétisme. Charlatans ou vrais thérapeutes ?
Etymologie : le
« rebouteux » c’est celui qui « reboute » qui remet en
bonne place (bout à bout) ce qui ne fonctionne pas bien chez son patient.
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