Elles ont été construites en 1847 sur le tracé de
l’ancienne rue Saint-Hubert (d’où leur nom), au cœur de Bruxelles à
proximité de la Grand-Place et en contrebas de la Cathédrale SS Michel et Gudule.
Elles ont une forme de croix : sur la partie la plus longue, on a la Galerie
du Roi (Léopold 1er) et la Galerie de la Reine (Louise
d’Orléans) séparées par la Galerie des Princes (les enfants du couple
royal, dont le futur Léopold II). Oeuvre de l’architecte Jean-Pierre Cluysenaar,
ce passage piétonnier couvert par une verrière est un des plus anciens
d’Europe.
C’est dans ces Galeries qu’ont été créées les premières « pralines »
belges. On les doit au pharmacien Jean Neuhaus qui au début du XXème
siècle enrobait les médicaments dans du chocolat avant d’en faire les bouchées
que l’on connaît et de les présenter dans des « ballotins ».
Pour ériger ces bâtiments, il a
fallu abattre le quartier de la « Putterie » (qui n’était pas un
lieu de prostitution mais un endroit où il y avait plusieurs puits). Ce
sont les habitants très mécontents des démolitions qui auraient inventé
l’insulte « Architekt », terme « brusseleer »
de mépris qui sera repris par les Marolliens lors de la construction du Palais
de Justice en 1866.
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