Difficile pour nous d’imaginer ce qu’était la vie autrefois les soirs d’hiver avant que l’électricité n’existe. On devait s’éclairer à l’aide de torches, bougies, lampes à pétrole, cela n’était pas chose aisée et c’était très onéreux. Dans les parties nocturnes de cartes ou de dés, il fallait payer pour maintenir la pièce éclairée et on ne le faisait que si l’on espérait un gain appréciable. Il fallait que le jeu en vaille la chandelle. Sinon, on faisait des économies de bouts de chandelle !
Joueurs de cartes (Gerard van Honthorst 1590-1656)
La chandelle a un sens équivalent, quelque chose de valeur, quelque
chose d’important, dans l’expression « devoir une fière chandelle à
quelqu’un ».
Il y a aussi « tenir
la chandelle » qui veut dire se sentir de trop dans un groupe ou servir
de chaperon à des amoureux. A l’origine, cela s’appliquait au rôle du garçon
d’honneur des jeunes mariés : il devait pour la nuit de noces les
conduire à la chambre et les éclairer à l’aide d’une bougie … bien sûr au
moment des ébats, il devait s’éclipser : on l’appelait « le
chandelier » !
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