Ce mot passé en français est un emprunt à la langue italienne : « far-niente » = ne rien faire ! C’est prendre du bon temps, se faire plaisir en se prélassant. Cette douce oisiveté est souvent associée aux pays de sud à la chaleur accablante. Mme de Sévigné en 1676 écrivait déjà : « Personne n’est plus touchée que moi du farniente des Italiens ».
Avec le
farniente, on n’est pas loin de « fainéant » et « fainéantise »
qui ont la même étymologie mais ont pris une connotation péjorative. Dans nos
cours d’histoire du Moyen-Age, les rois mérovingiens ont été surnommés les
rois fainéants parce qu’ils avaient « fait néant », ils avaient
confié la gestion de leur royaume à leurs maires de palais.
« Le
farniente est une merveilleuse occupation. Dommage qu'il faille y renoncer
pendant les vacances, l'essentiel étant alors de faire quelque chose. »
(Pierre Daninos, « Les vacances à tout prix »)
Autant savoir.
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