Il s’appelait Jacques de Chabannes, duc de La Palice, maréchal de France, mort au combat à Pavie dans une bataille en 1525 perdue par le roi François 1er (qui y sera fait prisonnier par Charles-Quint). Ses proches ont voulu l’honorer avec une épitaphe :
« Hélas, La Palice est mort / Il est mort
devant Pavie / Hélas, s’il n’était pas mort / Il ferait encore envie »
Mais un malicieux a repris dans une chanson satirique
l’épitaphe, en changeant le dernier vers :
« Hélas, s’il n’était pas mort, il serait
encore en vie ».
Et voilà l’origine des « lapalissades », des
affirmations tellement évidentes qu’elles en deviennent ridicules, des truismes
… La Palice n’y est vraiment pour rien, c’est une injustice que Victor
Hugo lui-même a dénoncée :
« Un soldat naît en
France, s’y couvre de gloire, y devient maréchal, s’illustre sous trois rois et
se fait tuer à Pavie… Vous dites son nom, La Palice, et vous voyez apparaître
un imbécile. »
Mais peine perdue… De génération en génération, on continuera
à se gausser de ce preux gentilhomme.
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