Son appellation d’origine est le « couteau
d’officier suisse et de sport » et son brevet a été déposé par Karl
Elsener en 1897. Il comportait deux lames, une grande et une
petite servant aussi de lime, un tire-bouchon, un ouvre-boîte,
un poinçon et un tournevis. Dans les années 1920,
l’acier inoxydable a été inventé et bien sûr utilisé pour ce canif et c’est
depuis lors qu’il est fabriqué sous le label « Victorinox » une
contraction de « Victoria », prénom de la mère d’Elsener et
« inox ».
Ce couteau était bien sûr destiné à l’armée helvète qui en
disposait déjà en 1891, avant le dépôt du brevet. Au départ, il était noir, son
design changera en 1909 avec la couleur rouge et la croix blanche.
Après la deuxième guerre mondiale, le « Swiss Army Knife
» est devenu un cadeau-souvenir distribué par les soldats américains en
Europe, ce qui a contribué à sa notoriété. Le modèle présenté en illustration
comporte 33 outils, mais loin du record détenu par le « Wenger 1699 »
qui en a 87 ! Evidemment, ça devient un peu lourd dans la poche…
De façon imagée, on dira d’une personne polyvalente
ou d’une activité, d’un objet à facettes multiples que c’est un couteau suisse.
Par exemple, le décathlon est le couteau suisse de l’athlétisme. Il y a
aussi bien sûr aussi notre smartphone avec ses innombrables
applications.
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