Il n’y en a qu’un ou deux par an, très rarement trois. Voilà une date un peu particulière et c’est sans doute pour cela que certains y voient un jour de chance, une occasion à ne pas rater. Les loteries et jeux de hasard entretiennent le mythe avec de gros lots exceptionnels…
En revanche, pour les superstitieux, c’est un jour de
malheur, avec des réminiscences chrétiennes : le Christ est mort
sur la croix un vendredi, le lendemain de la « dernière cène » où
ils étaient 13 à table. Ajoutons à cela qu’Adam et Eve ont croqué la
pomme le 13ème jour de la création du monde selon la Bible !
Autre explication :13 a une connotation négative parce
qu’il se heurte au système duodécimal très répandu autrefois et qu’on
trouve encore dans le commerce avec les livraisons par douzaines, sur nos
cadrans de montre (12 heures !) ou dans la division de l’année en 12
mois ou encore les 12 signes du zodiaque. Le 13 brise cette
harmonie.
Le nombre 13 serait donc malfaisant, alors certains (linguistes ?)
se sont amusés à créer deux nouveaux mots : la peur du 13, ce serait la « triskaïdékaphobie »
et celle du vendredi 13 la « paraskevidékatriaphobie ».
Ouf !
Les Asiatiques ne sont nullement « triskaïdékaphobes »,
mais ils ont une profonde aversion pour le 4 tandis que le 8 est pour
eux un vecteur de chance. A chacun son folklore !
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