Cette expression courante, qui s’applique à un personnage rusé, nous vient du langage judiciaire d’autrefois, quand on utilisait de véritables sacs en toile de jute pour archiver les affaires passées devant les tribunaux.
On les appelait les « sacs à procès » (ou
de procès) ; ce sont les ancêtres des boîtes dans lesquelles on consigne dans
les greffes tous les éléments du dossier : dépositions, requêtes, pièces à
conviction…etc. Et pour qu’ils soient à l’abri des rongeurs, jadis, on pendait
ces sacs en hauteur.
Sacs à procès
C’est ainsi qu’on parle d’une affaire pendante
(non traitée, en cours, elle est dans le sac qui pend au crochet). Quand elle
est proche d’une conclusion, on dira qu’une affaire est dans le sac.
Pendant les débats au tribunal, on vide son sac (en
sortant toutes les pièces à conviction), c’est souvent un sac
d’embrouilles ou un sac à nœuds et si l’avocat
parvient pendant sa plaidoirie à utiliser efficacement tous les éléments du
dossier, on dira qu’il a plus d’un tour dans son sac !
Autant savoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire