« Renvoyer aux calendes grecques », cela signifie remettre à plus tard, mais sans avoir vraiment l’intention de revenir sur le sujet.
Encore une réminiscence du calendrier Julien, du moins à ses
débuts. Du temps de Jules César, on ne parlait pas encore de la semaine de sept
jours qui apparaîtra plus tard avec le christianisme. A cette époque, le mois
était divisé en trois périodes : les calendes, les ides et les nones.
Les Grecs ne connaissaient pas cette subdivision, renvoyer aux calendes
grecques, c’est donc renvoyer à une période qui n’existe pas.
Ayant un sens analogue, il y a aussi « la
semaine des quatre jeudis » ou « quand les poules auront
des dents » ou encore « à la Saint-Glinglin » !
Cette dernière expression fait allusion à une fête religieuse fictive dont le
nom tinte comme une cloche : on ne sait pas quand elle sonnera ! Dans
Glinglin, sorte d’onomatopée, on retrouve la racine du verbe néerlandais
« klinken » (=sonner, tinter).
Vu à Lannion en Bretagne
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