Autrefois, chaque ville ou région avait sa propre heure calculée en fonction de la position du soleil. Pas très pratique évidemment pour les échanges commerciaux ou les voyages.
Ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle que le globe a été
divisé en 24 fuseaux horaires suivant les méridiens (nord-sud) mais avec
des adaptations pour inclure tout le territoire d’un pays dans un même fuseau. Ils
sont numérotés en + ou – par rapport à l’heure anglaise devenue la référence dite
GMT (Greenwich Mean Time) ou UTC (Temps Universel Coordonné).
« Royal Observatory Greenwich » au sud de
Londres.
Au début du XXème siècle, la Belgique et la France se
trouvaient dans même fuseau que Londres. Nous avions donc l’heure
GMT tandis que l’Allemagne était GMT+1. Mais quand nos pays ont été
occupés par les armées nazies, il a fallu se mettre à l’heure allemande et
avancer les pendules. En 1945, en bonne logique, on aurait dû retrouver la
situation d’avant-guerre, mais nos gouvernants avaient bien d’autres
préoccupations et nous avons conservé le décalage d’une heure par rapport à
Londres.
Quant au passage de l’heure d’hiver à l’heure
d’été, ce sont les Allemands qui ont commencé en 1911 suivis par beaucoup
d’autres nations (70 actuellement). Dans nos pays, on a abandonné cette
alternance avec la deuxième guerre mondiale pour la reprendre en 1975 lors
d’une crise du pétrole. Et elle était remise en cause en 2019 quand le Covid
est arrivé…
« L’heure c’est l’heure ; avant l’heure, c’est pas
l’heure ; après l’heure, c’est plus l’heure ! »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire