C’est une tradition provençale pour le repas de Noël.
La première référence à cette coutume date de 1683 sous la plume de François
Marchetti, un curé de paroisse. Mais si le curé parle de nombreux « calenos »
(desserts en langue occitane), il ne dit pas combien. Ce n’est qu’en 1925
que le chiffre 13 est mentionné par un écrivain local, Joseph
Fallen : « Voici les treize desserts : il en faut treize, oui
treize, pas plus si vous voulez, mais pas un de moins ! ». Ce
nombre est une allusion à la dernière Cène : ils étaient treize à table,
Jésus et ses douze apôtres.
Quels sont ces « calenos » ? Cela peut
varier suivant les régions mais il y a toujours les quatre « mendiants »
(noix et noisettes, figues sèches, amandes, raisins secs). Ils seront
accompagnés généralement de pommes, poires, melon, nougat, fruits confits,
gibassié (fougasse à la fleur d’oranger), calissons (confiserie
provençale), oreillettes (sortes de beignets) et dattes.
Les quatre
« mendiants », ce sont les quatre ordres religieux qui faisaient
le vœu de pauvreté et se consacraient aux plus démunis : les Franciscains,
les Carmes, les Dominicains et les Augustins.
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