En grec ancien, le fenouil se disait « marathon » comme le nom de la vallée où a eu lieu la célèbre bataille en 490 avant JC. On appelait ainsi cet endroit parce que du fenouil (marathon) y poussait. Les Romains eux le nommaient « foeniculum » (= petit foin, ce qui donnera notre mot fenouil) et le mâchaient pour avoir une haleine fraîche. Plus tard, du temps de Charlemagne, on le considérait comme aphrodisiaque.
C’est l’Italie qui va développer sa culture en Occident et
l’utiliser en cuisine, bien sûr pour sa saveur anisée mais aussi pour ses
vertus digestives. Et suivant les régions et les époques, on lui trouvera
trente-six autres qualités : il serait un diurétique, un excellent
expectorant, un antispasmodique, il soignerait les maux de ventre des nourrissons,
favoriserait la montée de lait des jeunes mamans, renforcerait le système
immunitaire…etc.
La panacée donc ! Cuisine et médecine vont ici de pair
et comme le disait déjà au IVème siècle avant JC, Hippocrate, celui à
qui on doit le serment des médecins : « Que ton aliment soit
ton médicament ».
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