Au beau milieu de l’avenue Roosevelt à Bruxelles, se dresse la statue équestre de Simon Bolivar, « El Libertador » pour les sud-Américains. C’est lui en effet qui est le symbole de la fin de la colonisation de l'Amérique latine.
Après Christophe Colomb, les conquistadors espagnols
et portugais se sont emparés du centre et du sud du continent américain en y instaurant
des vice-royautés. Et cette situation durera jusqu’au tout début du XIXème. A
ce moment, commencera la lutte contre l’occupant européen.
En 1807, Bolivar provoque une insurrection et prend le
pouvoir à Caracas. Mais il se comporte en dictateur et indispose la
population qui favorise le retour des Espagnols. Bolivar doit s’enfuir et se
réfugier en Haïti. En 1819, avec l’aide de l’Angleterre, il parvient à
conquérir Bogota ce qui entraîne une rébellion un peu partout sur le
continent. Quito est libérée ainsi que le Pérou grâce aux succès
militaires de son bras-droit, le général Sucre tandis qu’en Argentine et
au Chili, le général San Martín après avoir vaincu les Espagnols,
se rallie à Bolivar.
Croyant pouvoir unifier toute l’Amérique latine, en
1826, il convoque à Panama un congrès panaméricain pour instaurer une
fédération des anciennes colonies libérées, mais son rêve tourne au fiasco, le
congrès est un échec. Abandonné par ses partisans, il se retire alors du
pouvoir et meurt en 1830 en Colombie.
Pour les Sud-Américains, il est un héros, « El Libertador » ;
un pays andin porte son nom, la Bolivie.
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