De nos jours, on parle de « coup de Jarnac » pour une manœuvre jugée déloyale, une ruse perfide, une traitrise. Deux explications sont données à l’origine de l’expression.
Il y a d’abord ce duel à l’épée en 1547 au château de
Saint-Germain-en-Laye devant le roi de France. Contre toute attente, c’est le
baron de Jarnac qui est sorti vainqueur d’un combat qui paraissait inégal. Grâce
à une botte secrète, Il a blessé au jarret son adversaire pourtant réputé
bretteur aguerri, une fine lame, disait-on.
Mais certains avancent une autre explication : c’est la
bataille de Jarnac en 1569 entre Protestants et Catholiques. A l’issue du
combat, le Prince de Condé, défait, se rend et remet son épée à ses
adversaires. A ce moment, un capitaine de la garde royale le tue d’un coup
de pistolet à bout portant en plein visage. Et humiliation suprême, le corps
du Prince de Condé sera renvoyé aux Protestants porté par une ânesse !
Alors génial coup d’épée ou exécution par
traitrise, à chacun de choisir sa version.
En 2012, Jarnac, cette localité de Charente dans les
sud-ouest de la France, est revenue à la une de l’actualité. Ville natale de François
Mitterrand, c’est là qu’il a voulu être enterré.
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