"Poudre d’héritage", belle appellation pudique et élégante pour désigner… un poison ! C’était un terme utilisé au XVIIème siècle, du temps de la Marquise de Brinvilliers et de la Voisin, deux empoisonneuses célèbres qui avaient bien sûr œuvré pour leur profit personnel mais avaient aussi vendu leurs potions à des nobles de la Cour de Louis XIV. L’une sera décapitée (la Marquise) et l’autre brûlée vive (la roturière).«
A cette époque, dans certaines boutiques de Paris, on
pouvait se procurer des substances mortelles qu’on qualifiait de « bouillon »
ou « pistolet dans le bouillon ». On ne disait pas
empoisonner, trop dangereux et trop vulgaire, mais bien « donner le
bouillon ».
Existait aussi l’expression « donner
le bouillon de onze heures ». Onze heures, c’est juste avant
minuit, la dernière heure de la journée, l’intéressé était arrivé à sa
dernière heure !
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