Aux alentours du 21 juin, c’est le solstice d’été avec les jours les plus longs. Depuis l’Antiquité, dans nos contrées, la tradition voulait qu’à ce moment de l’année, on allume dans les campagnes de grands feux qui donnaient lieu à des réjouissances populaires. On faisait la fête, on chantait, on dansait autour des flammes. Avec toute une série de superstitions : le feu était censé purifier, protéger des maladies, des mauvais sorts, et les amoureux qui sautaient ensemble au-dessus des braises devaient se marier dans l’année.
Cette coutume s’est un peu perdue mais elle est encore
vivace dans la ville de Mons ainsi que dans certaines régions comme en Alsace
où l’on brûle des sarments de vigne ou encore en Catalogne, avec le feu que
des jeunes gens allument au sommet du Mont Canigou et dont ils ramènent
des braises dans la vallée.
Feux de la St Jean, peinture de Jules Breton (1827-1906)
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