Dans la mythologie grecque, Sisyphe ne voulait pas mourir. Révolté contre les dieux, il a refusé de suivre Thanatos, celui qui conduisait les défunts aux enfers. Mais Zeus le punira : il ne mourra pas mais sera condamné à hisser un rocher au sommet d’une colline puis à le laisser dévaler la pente et il devra indéfiniment recommencer ce labeur insensé.
Pour Albert Camus, dans son essai « Le mythe
de Sisyphe », c’est le symbole du monde absurde dans lequel nous
vivons, du non-sens de notre existence. Et cependant il croit que l’homme peut
trouver le bonheur ici-bas s’il accepte son destin. Pour lui Sisyphe n’est pas
désespéré, il écrit même : « Il faut imaginer Sisyphe
heureux ».
Comme le disait le Père Michel Jaouen, ce Breton
connu pour avoir aidé des jeunes drogués en les initiant à la navigation à la
voile : « Démerdez-vous pour être heureux ! »
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